Près de quarante ans nous séparent de la première rencontre nationale de Paestum (1976) ; les deux rencontres nationales organisées à Paestum respectivement en 2012 (par les féministes actives dans les années ’70 : Primum vivre même dans la crise. La révolution nécessaire. Le défi féministe dans le cœur de la politique) et en 2013 (par les féministes nées dans les années ’70 : Libera ergo sum. La révolution nécessaire. Le défi féministe dans le cœur de la politique), ont mis en lumière l’urgence de se retrouver pour comprendre ensemble les nouvelles formes de pratiques politiques à impulser face aux contradictions du temps présent. Il ne s’agit absolument pas de créer un sujet défini, réduit à une seule voix, mais tout au
contraire de récupérer la force plurielle et variée des voix qui émergent à partir d’un sentiment et d’un désir partagé : donner une orientation différente à la vie de ce pays, en sachant que c’est seulement dans des relations « incarnées » que la singularité devient efficace, pour et dans la recherche de nouvelles pratiques politiques.

La liberté et l’expérience politique des femmes face à la crise: les féminismes italiens et leurs prolongements au XXIe siècle.